Les situations sont très différentes. En Allemagne et en Belgique, pays souvent cités, la baisse du financement de la filière hippique n'est pas liée au développement des paris sportifs mais au fait que les paris à cote sont autorisés dans le domaine hippique sans qu'ils participent au financement de la filière.
En Italie, la filière elle-même est en crise à la suite d'une succession d'irrégularités. Par ailleurs, la concurrence la plus rude est due aux machines à sous dont le marché a été totalement ouvert, contrairement à ce qui se passe France. On ne peut donc pas attribuer les difficultés de la filière hippique dans ces pays au développement des paris sportifs.
Certains me disent : « Vous allez tuer les courses ! » Les grands mots sont lâchés ! Mais, en la matière, peut-on vraiment me suspecter ?
Le point majeur est bien celui du financement de la filière qui se fait aujourd'hui via le Pari mutuel urbain. Ce projet de loi ajoute un canal de financement : demain, à côté du PMU, une redevance spécifique sur les paris hippiques en ligne sera instituée. La filière ne subira donc pas un affaiblissement : au contraire, elle connaîtra un renforcement de son financement.
Enfin, en matière de jeux de casinos, le Gouvernement a décidé d'ouvrir à la concurrence les jeux de répartition associant le hasard et l'expertise. Le principal d'entre eux est le poker qui draine les trois quarts des sommes misées dans les jeux de casinos sur internet. Il fait appel non pas au simple hasard mais à une véritable expertise. En revanche, les jeux fondés sur le pur hasard, comme les machines à sous,…