Nous savons tous que les opérateurs importants vont faire une offre multiple, et donc cumuler plusieurs agréments. Les parieurs disposeront d'un compte individualisé auprès d'un opérateur pour chaque activité faisant l'objet d'un agrément, en fonction de contraintes et de spécificités techniques propres à chaque jeu. Dès lors, il est souhaitable, dans le cadre d'une politique de jeu responsable, de laisser au joueur la possibilité de faire des opérations de compte à compte pour limiter sa dépense de jeu, suivant le principe des vases communicants. Il ne faudrait pas qu'il soit obligé de créditer, via sa carte bancaire, le compte lié au jeu choisi. En effet, imposer au joueur de réapprovisionner systématiquement son compte l'inciterait à engager une somme supplémentaire, favorisant ainsi le risque d'addiction, et augmenterait sa dépense de jeu.
C'est pourquoi je propose de remplacer, à la dernière phrase de l'alinéa 5, le mot : « bancaires » par le mot « financiers ». C'est un amendement de bon sens qui s'inscrit dans la lutte contre le surendettement des joueurs ayant un comportement addictionnel, et qui offre aux participants une garantie supplémentaire.