Il est difficile de se prononcer en faveur d'un amendement faisant référence à des catégories de population – les adultes particulièrement exposés – que l'on serait bien en peine d'identifier, sauf à montrer du doigt telle ou telle fragilité, ce que nul ne souhaite faire.
Il est préférable de se fonder sur l'étude de prévalence que nous avons confiée aux meilleurs spécialistes et qui porte sur un vaste échantillon de 30 000 personnes. S'il s'avère qu'une catégorie de Français est particulièrement exposée à ce risque, nous prendrons les décisions qui s'imposent. En attendant laissez cette étude suivre son cours. Je pourrai du reste, si vous le souhaitez, faire le point dans quelques mois, avant qu'elle soit achevée.