Je ne vais pas reprendre toute mon argumentation, surtout à cette heure-ci. Cet élément me paraît intéressant car il ne faut jamais perdre de vue que, dans la peine, nous cherchons de manière très pragmatique à la fois la sanction et la capacité de réinsertion. Je préfère une sanction réellement exécutée à l'absence d'emprisonnement car je considère que cela constitue la réponse la plus efficace. C'est la raison pour laquelle, monsieur Ciotti, je pense qu'il faut en rester là.
Par ailleurs, je vous précise que le texte du Gouvernement comportait à l'origine un seuil de deux ans, disposition ensuite retirée, puis rétablie par le Sénat.