Je tiens d'ailleurs à ajouter que le présent projet de loi efface quelques inquiétudes légitimes exprimées par la représentation nationale en matière de responsabilité, vous l'avez très bien exprimé, monsieur le ministre. Vous prenez en charge les problèmes de responsabilité et vous laissez les maires libres de mettre en oeuvre le dispositif d'accueil. À cet égard, Paris est exemplaire du refus total de la gauche française de prendre ses responsabilités. (Protestations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)
Avec mes collègues parisiens – Philippe Goujon, Françoise de Panafieu, Jean Tiberi, Bernard Debré, Claude Goasguen, Pierre Lellouche et Martine Aurillace – j'ai déposé des amendements qui vont dans le sens d'une meilleure prise en compte des acteurs concernés, à savoir, pour la capitale, les maires d'arrondissement. Dès la rentrée prochaine, nous ferons en sorte que la loi soit appliquée, toute la loi et rien que la loi ! Nous en prenons l'engagement devant vous, monsieur le ministre. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)