Alors que la surface agricole utile est déjà tombée de 60 000 à 30 000 hectares en Guadeloupe, les projets d'implantation de centrales solaires photovoltaïques au sol, qui visent un objectif louable, aggravent le problème. Alors que les propriétaires ne peuvent espérer louer leurs terres plus de 1 000 à 2 000 euros l'hectare pour un usage agricole, le prix de location monte de 4 000 à 6 000 euros l'hectare pour accueillir ces centrales. Il y a clairement un conflit d'usage, d'autant que, contrairement à l'éolien, qui fait l'objet d'une réglementation, le photovoltaïque n'est pas réglementé. Le développement de ces équipements est extrêmement dommageable pour la production agricole locale. Cet amendement permettrait d'aller beaucoup plus loin dans le cadre de la loi Grenelle II. Je demande au rapporteur et au Gouvernement non seulement de l'accepter mais qu'il soit traduit concrètement dans la loi Grenelle II.