En l'espèce, il s'agit d'un partenariat liant universités, organismes de recherche et entreprises privées.
S'agissant de l'évolution des dépenses de recherche des entreprises, celles-ci sont naturellement liées à la conjoncture : la diminution des investissements des entreprises se traduit souvent par une baisse des dépenses ouvrant droit au crédit d'impôt recherche.
Pour ce qui est des départs des chercheurs français pour l'étranger, on peut d'abord y voir un témoignage positif de la qualité de leur formation. En outre, une expérience internationale peut être une bonne chose : certains internes en médecine, formés aujourd'hui au seul plan régional, auraient ainsi tout à y gagner. Mais il est vrai que si ces départs ne sont pas temporaires, cela pose des difficultés. Il nous faut donc nous interroger sur la question des rémunérations des chercheurs en France ainsi que sur celle de la valeur des laboratoires et des conditions de travail. Il est peut-être possible d'accepter de gagner moins si les conditions de travail sont favorables, comme l'atteste l'exemple récent d'un de mes collaborateurs revenu d'Angleterre.