La Lorraine est une région industrielle qui souffre considérablement. Arcelor-Mittal, Kléber à Toul, Total à Carling, Philips à Pont-à-Mousson… beaucoup d'entreprises sont touchées. À cela s'ajoutent les restructurations militaires. Le Gouvernement a mandaté le préfet Hubert Blanc pour faire des propositions en faveur de notre région, notamment en matière de recherche. M. Blanc a rendu son rapport, qui repose depuis un bout de temps dans les coffres des ministères concernés. Est-il admissible que ce rapport ne soit pas rendu public ?
Pour ce qui est du projet ULCOS, je m'interroge comme Mme Aurélie Filippetti sur l'engagement de l'État. Ce projet vise à récupérer et à enfouir le CO2 d'une grande installation de combustion – ce qui suppose d'ailleurs qu'Arcelor-Mittal reste en Lorraine. Comment va-t-il s'articuler avec la recherche menée actuellement en Allemagne ?
Enfin, je vous ai remis il y a trois mois un dossier sur l'entreprise Grupo Antolin, équipementier travaillant pour Renault et bénéficiant notamment de la commande de la SOVAB (véhicules utilitaires) et de celle que Renault a passée pour le remplaçant de l'Espace. Grupo Antolin a construit des installations pour honorer les deux commandes mais il n'en a eu qu'une seule. Cela lui coûte 600 000 euros par an. Vous avez reconnu, monsieur le secrétaire d'État, que c'était le dossier type pour une politique de soutien. J'attends toujours ce soutien !