Absolument. Le cabinet de M. Borloo, je le répète, m'a indiqué que pendant toute la durée de nos débats un membre du Gouvernement sera à notre disposition si nous souhaitons l'entendre et je gage que nous travaillerons en bonne intelligence avec l'opposition pour faire en sorte qu'il en soit ainsi. Je ne suis pas favorable au « ministre spectateur ».
Après votre audition du 3 mars dernier consacrée à la politique industrielle de notre pays, Monsieur le secrétaire d'État, nous sommes très heureux de vous retrouver aujourd'hui autour de cet enjeu fondamental qu'est la politique de réindustrialisation de la France. Nous avons certes reçu M. Patrick Devedjian - avec lequel nous avons traité du plan de relance - mais nous souhaiterions aujourd'hui plus précisément savoir ce qu'il en est du soutien à notre industrie pendant la crise que nous traversons.
La presse, hier, faisait état de premiers signaux positifs dans ce domaine. Qu'en penser ? Quid, par ailleurs, des commissaires à la réindustrialisation ? Enfin, quelles perspectives se dessinent pour les éco-industries ?