a fait part de sa consternation devant la méthode législative employée et la nature de l'amendement proposé. Il s'est étonné du décalage entre l'extension proposée et la discussion tenue lors de l'examen du projet de loi en Commission, seule la question d'un élargissement aux crimes commis sur des mineurs de quinze à dix-huit ans ayant été posée en décembre dernier. Il a regretté que le Parlement légifère non plus dans l'intérêt général, mais en réaction immédiate à l'émotion populaire soulevée par certains crimes, dont les victimes sont parfois nommément citées dans l'exposé sommaire des amendements. L'impact de l'amendement proposé, qui étend le champ du projet de loi aux crimes commis sur des personnes majeures, mériterait à l'évidence une évaluation préalable, sans précipitation, d'autant que le nombre de personnes concernées demeure inconnu.