Je souhaite que les engagements du président de la République sur la revalorisation de retraite des anciens combattants et de la rente mutualiste soient tenus. De telles mesures, outre qu'elles permettent de répondre à une réelle attente, obéissent à une véritable nécessité : celle d'honorer la fidélité de la nation à l'égard de ceux qui ont combattu pour elle.
En ce qui concerne la restructuration en cours de l'ONAC et la baisse des effectifs des délégués à la mémoire combattante, je souhaiterais savoir si la « politique de la mémoire », telle qu'elle a été mise en oeuvre par cet opérateur, sera maintenue. Cette politique doit être également confortée par le développement de relations durables entre les collectivités locales, le ministère de l'éducation nationale et le secrétariat d'État aux anciens combattants. Il faut mettre en place une politique de la mémoire plus forte et plus innovante pour que celle-ci perdure.
Je tiens à rappeler, en outre, que parmi, les compétences de l'ONAC, figure la gestion d'établissements d'accueil destinés aux anciens combattants. Ces établissements vont-ils demeurer ? Le maintien de telles structures d'accueil est en effet indispensable au respect de la fidélité que nous devons aux anciens combattants.