a considéré qu'une fois de plus les propositions de la Commission européenne traduisaient, sous couvert de défense de la liberté, le triomphe du libéralisme. Accepter la déréglementation préconisée conduit à geler à terme les efforts de qualité et d'organisation de la viticulture française et à ouvrir la porte à ceux de l'Europe et du monde, tout en accentuant les effets de standardisation et de banalisation des produits viticoles. Le quota de 20 000 hectares retenu pour l'arrachage est beaucoup trop important au regard de la très grande qualité du vignoble français. Compte tenu des principes de qualité du vin à la française, l'opposition à la suppression des appellations doit être un combat emblématique. Enfin qu'en est-il de la proposition de la Commission européenne visant à supprimer la distillation des moûts qui constitue une hérésie ?