Il est vrai que l'ambiance dans les stades est de plus en plus délétère et que nous nous trouvons aujourd'hui confrontés à une violence quasiment organisée. Face à cela, il importe avant tout, M. le secrétaire d'État a raison, d'appliquer la loi afin d'éliminer les fauteurs de troubles. J'ai eu l'occasion d'assister à un match entre l'Olympique de Marseille (OM) et le Paris-Saint-Germain (PSG), mais je me suis promis de ne plus renouveler l'expérience tant elle a été désastreuse !
La prévention, bien entendu, a également un rôle à jouer. Je suis à ce propos stupéfait, alors que nous avons voté une loi visant à protéger les arbitres, d'entendre sur les ondes un ancien arbitre professionnel critiquer ses anciens collègues ! Comment s'étonner, dès lors, du manque de respect ?
Par ailleurs, quels que soient les enjeux financiers pour les clubs, il faut d'abord rappeler que la compétition relève avant tout du sport !
Enfin, on doit bien reconnaître qu'un certain nombre de parents – et ce sont les plus dangereux – projettent sur leurs enfants leurs ambitions déçues. Ils sont alors prêts à tout pour accroître les performances de leur progéniture, jusqu'à tricher et à favoriser le dopage, lequel constitue également une forme de violence. Contre cela, il faut inculquer aux jeunes et aux entraîneurs les valeurs qui, depuis toujours, fondent l'éthique du sport.