Il s'agit en effet d'un sujet préoccupant sur lequel, avec Mme la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, nous sommes très vigilants, en particulier dans le cadre de la préparation de la nouvelle loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure.
Je suis persuadé que la compétitivité des clubs, sujet sur lequel M. Éric Besson, secrétaire d'État chargé de la prospective, de l'évaluation des politiques publiques et du développement de l'économie numérique, a rédigé un rapport qui sera présenté le 5 novembre prochain, est entravée par l'atmosphère délétère qui règne sur les terrains de football en particulier. C'est parce que la situation des arbitres est également délicate que nous avons organisé les états généraux de l'arbitrage : dans le sport amateur, trop d'arbitres sont en effet agressés verbalement ou physiquement par des dirigeants, des jeunes, des entraîneurs ou des parents. L'observatoire des comportements que la Fédération française de football a créé permet également, quant à lui, de mieux cerner les différents problèmes qui se posent ; il devrait être à mon sens étendu à l'ensemble des disciplines sportives. C'est collectivement que nous parviendrons à éradiquer la violence !
Enfin, il est ahurissant que des personnes administrativement interdites de stade puissent s'y rendre impunément, les clubs et la Ligue de football ne disposant pas de leurs noms.