J'essaye moi aussi de comprendre l'intérêt de présenter ce texte maintenant, puisqu'il devra s'articuler d'un côté avec la loi de programme pour l'outre-mer du 21 juillet 2003, prévue pour être appliquée pendant quinze ans, et de l'autre avec la concertation qui doit être lancée. Le calendrier est pour le moins curieux.
Quant à l'état-civil à Mayotte, nous savons tous qu'il fonctionne d'une manière sidérante. Mais puisque tant de Mahorais n'ont pas d'état-civil fixé, comment détermine-t-on quels « étrangers » sont reconduits à la frontière ?
Enfin, ce projet de loi comporte des mesures de développement économique et d'accès à l'emploi, lequel est un problème majeur. Hier, M. Jégo a dit que tant que les Antillais n'accepteraient pas de porter les valises des touristes, il serait impossible de développer le tourisme. Est-ce le seul type d'emplois qu'on envisage de donner aux jeunes d'outre-mer, quelle que soit leur formation ?