Il faut tout de même en tenir compte ! Nous autres, politiques, avons à répondre de la même manière à nos concitoyens, qu'ils soient consommateurs, producteurs, industriels ou distributeurs.
Par ailleurs, nous souhaiterions davantage de transparence et de contrôle, afin de pouvoir donner des réponses incontestables en vue d'une bonne application de la loi.
En effet, vous estimez tous que la loi de modernisation de l'économie est une bonne loi, qu'elle ne doit pas être modifiée et que les problèmes rencontrés relèvent essentiellement de difficultés d'application. Pourtant, madame Blumel, vous souhaitez que tout le monde fasse la même lecture de la loi. Est-ce à dire que ce n'est pas le cas ? Quelles sont les divergences ?
De même, s'agissant des tarifs, nous devons être sur la même longueur d'onde. Certes, il y a négociabilité des prix – le distributeur fixe les prix et l'industriel doit s'aligner s'il ne veut pas perdre le marché –, mais il faut aussi penser au producteur !
Monsieur de Gramont, vous avez réclamé davantage de moyens pour la DGCCRF : c'est en effet une suggestion à retenir.
Bref, il faut que tout le monde ait la même lecture de la loi et que la CEPC travaille en profondeur, sur l'ensemble de la filière – du distributeur à l'industriel et au producteur, ceux qui sont à l'origine d'un produit devant pouvoir en vivre –, dans un souci de transparence, avec un maximum de données et sans préjugés.