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Intervention de Philippe Duron

Réunion du 20 janvier 2009 à 20h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Duron, président du Groupe Banque populaire :

Ainsi que M. Prot l'a indiqué à M. Tardy, nous souhaitons accompagner l'ensemble du tissu économique français, et cela quelles que soient les régions puisque nous sommes présents partout. Nous disposons à cet égard d'outils, par exemple pour financer un besoin en fonds de roulement : le poste client avec l'affacturage, le soutien de dossiers grâce à la médiation, le financement de stocks voire de délais de paiement. Quant à financer du vent, nous ne le ferons pas, car cela procède plutôt d'un système d'aide.

Les mécanismes régionaux et départementaux mis en place avec le Médiateur et la Banque de France ont déjà obtenu des succès. Il a ainsi été fait état de 900 dossiers réglés sur 3 600, même s'il convient de relativiser ce taux de 25 % de réussite.

Certes, certains de nos collaborateurs peuvent, ici ou là, ne pas toujours attacher toute l'importance nécessaire à l'instruction d'un dossier, mais nobody's perfect, et le système efficace de médiation mis en place est là pour y remédier.

Pour ce qui est du microcrédit, nous utilisons tous les relais mis à notre disposition, en liaison avec les associations telles que l'ADIE, l'association de Maria Nowak. Tous les réseaux ici représentés participent à ce type de crédit et sont même favorables à son développement. Le bon intermédiaire ne peut à cet égard être le Médiateur, mais on ne peut pas non plus demander aux collaborateurs de nos établissements d'instruire ce type de dossier, faute d'expérience suffisante en ce domaine et alors que des filtres existent avec les associations.

S'agissant de la création d'entreprise, le système bancaire a là aussi obtenu de grands succès. Nous sommes capables, avec les chambres de commerce, les chambres de métiers, les associations professionnelles, les sociétés de caution mutuelle, d'accompagner en proximité les entreprises.

Sans pour autant dépeindre la situation comme idéale, il est cependant possible aujourd'hui non seulement de dresser au bout de deux mois un premier bilan du dispositif mis en place, mais également de constater une vraie volonté de la part des banquiers d'accompagner leurs clients dans la crise comme ils l'ont fait dans les bons moments.

Reste le problème des cas douloureux, tel celui de la grève de la faim cité par M. Ricol. S'il nous faut tenir le plus possible un langage de vérité, la médiation nous permet de trouver en règle générale avec toutes les associations professionnelles de bonnes solutions.

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