En tant qu'élu d'une commune de banlieue de l'Est, il me semble souhaitable, à propos du « Grand Paris », de parler surtout de projets plutôt que de gouvernance. Le Métrophérique apparaît à cet égard comme le projet structurant des cinquante prochaines années : il permettra de relever le défi du développement durable, de répondre plus rapidement aux attentes des usagers, en particulier du RER A, et de développer ce que M. le secrétaire d'État a appelé une « région monde ».
L'association des collectivités locales de l'Est de Paris, dont je suis le référent pour les transports en commun, oeuvre afin qu'un consensus se forme autour des projets émergents. Je bataille pour ma part depuis plusieurs mois déjà pour que soit mise en oeuvre une opération d'intérêt national autour du projet du « Grand Paris », avec un interlocuteur unique et un statut dérogatoire.
Peut-être pourrions-nous également réfléchir à un « railphérique », qui permettrait, en cercles concentriques, de développer notre région et les régions voisines, éviterait les concurrences entre la RATP et la SNCF et relierait les projets dispersés qui figurent dans le contrat de projets État–région.
Il est en tout cas nécessaire, comme le président Ollier l'a fait remarquer, qu'une décision politique intervienne rapidement.