Ce rapport touche à une question essentielle, dont dépend en grande partie la natalité de notre pays.
Je suis très sensible à l'idée des crèches d'entreprises car, si les entreprises – dont ce n'est pas le métier – se font aider, notamment par des sociétés dont c'est la spécialité, cela peut fonctionner. C'est le cas dans le XVIIe arrondissement de Paris, où une crèche d'entreprise de quarante lits a ouvert, réservant cinq lits pour la municipalité.
Quant aux jardins d'éveil, ils peuvent s'installer aussi en dehors des crèches ou des écoles. Mon arrondissement en compte deux, situés au rez-de-chaussée d'HLM et destinés à l'accueil d'enfants âgés de deux à six ans. Ils remportent un grand succès, aussi bien auprès des parents que des enfants, qui bénéficient d'un accueil pédagogique bien plus personnalisé qu'à l'école maternelle.
Je prône un assouplissement des horaires afin que les modes de garde puissent davantage correspondre à une nouvelle génération de métiers, notamment dans le tertiaire.
Ce qui est demandé pour l'aménagement des crèches est tout bonnement inimaginable. Il faut désormais des home cinémas et des jeux d'eau qui ressemblent à des piscines ! Il me semble pourtant possible de proposer un accueil correct sans tomber dans de tels excès qui grèvent les budgets. Cela me choque d'autant plus que, dans mon arrondissement, nous ne pouvons répondre qu'à une demande sur douze.