Il faut définitivement faire un sort à l'idée reçue selon laquelle l'augmentation du numerus clausus suffirait à résoudre tous les problèmes de démographie médicale : la France est déjà le pays d'Europe où la densité médicale est la plus forte. En revanche, la médecine de premier recours n'attire que 6 % des diplômés.
Quant au tutorat, c'est une très bonne idée, mais point n'est besoin d'une loi pour l'organiser : mieux vaut laisser ce soin aux initiatives locales.
En revanche, je défends vigoureusement le développement des passerelles, car il permet d'échapper au formatage qui vous destine à exercer toute la vie la même profession. Voilà pourquoi je suis très favorable à cette proposition.