Le sujet est important ; chacun a pu s'exprimer. Le Gouvernement a formulé une proposition dans le cadre du PLF ; je comprends qu'elle ne convient pas entièrement à l'Assemblée nationale, à droite comme à gauche. Nous sommes donc prêts à faire évoluer notre position.
Il n'est évidemment pas question de remettre en cause l'obligation d'incorporation, sur laquelle portent au premier chef, monsieur le ministre Soisson, les engagements du Gouvernement. Dans ce domaine, la France devance même plutôt les obligations européennes. Ces engagements seront évidemment tenus. Nous nous conformons également aux propos du Président de la République sur la nécessité d'incorporer les biocarburants selon les filières.
Il n'est pas non plus question de fragiliser l'une ou l'autre de ces filières, qui sont porteuses d'emplois et ont fait l'objet d'investissements. Tout le monde est concerné. De fait, jusqu'à présent, la politique de l'État montre qu'il en a été tenu compte. Monsieur Dosière, vos camarades de classe peuvent donc être rassurés.