Monsieur le rapporteur général, monsieur le ministre, il paraît que nous sommes là pour débattre. Mais je sens bien que la réponse pour le moins elliptique que vous venez de faire vise surtout à ne pas vous exposer à la vindicte du peuple, qui risquerait de comprendre vos véritables desseins.
Si vous avez des arguments, développez-les, pour démontrer que vous ne faites pas la courte échelle aux privilégiés et que votre but n'est pas de créer dans les circuits financiers ce que Mme Lagarde appelle de la valeur, mais qui détruit, en fait, la véritable valeur, en un processus que l'article 4 du projet de loi ne peut qu'aggraver. Diable ! Dites-nous donc pourquoi vous n'accueillez pas favorablement nos amendements, et ne vous contentez pas d'une réponse aussi courte.