La sécurisation de l'accès à internet, pierre angulaire de l'efficacité de la HADOPI, est une illusion. Je suis sûr que le rapporteur commence à le comprendre. En informatique ou ailleurs, la sécurité n'est jamais absolue et les règles ne sont pas transposables.
Penser que la HADOPI, qui dépend du ministère de la culture, pourra édicter des règles de sécurité informatique convenant aussi bien à M. et Mme Michu, à une famille nombreuse, à un cybercafé qu'à une entreprise employant des milliers de salariés est tout simplement aberrant sur le plan technique.
Monsieur le ministre, je vois que vous consultez M. le souffleur. Vous avez tort : celui-ci est de très mauvais conseil, puisqu'il a entraîné la chute de Mme Albanel !