…car les avancées économiques n'étaient pas, à mon sens, équilibrées par des avancées politiques. L'Europe me semblait alors devoir avancer de façon bancale et ce diagnostic ne s'est pas révélé entièrement infondé. Aujourd'hui, avec le traité de Lisbonne, c'est ce déséquilibre que nous cherchons à combler en clarifiant et en renforçant le fonctionnement politique de l'Union.
Je veux aussi partager avec vous un sentiment personnel : pour moi, l'Europe n'est pas, et ne peut être, une ambition désincarnée.