Enfin, monsieur Martin, vous me mettez en cause d'une manière inacceptable en affirmant que j'ai refusé d'ouvrir le débat en CMP pour vos amendements – je pense toujours, cher collègue, à vos 800 amendements. Vous me contraignez à dire ce que je ne voulais pas dire, et je vous renvoie au compte rendu de la commission mixte paritaire : vous avez déclaré devant tous les membres de la CMP que quatorze parlementaires ne pouvaient s'arroger le droit de changer quoi que ce soit dans le texte qui nous était présenté. Je vous ai donné immédiatement raison, à tel point que j'ai proposé de ne pas toucher au texte et de le renvoyer dans l'hémicycle tel qu'il nous avait été présenté. C'est à votre initiative que j'ai fait voter la commission mixte paritaire dans ce sens ; je ne peux donc accepter que l'on vienne aujourd'hui nous faire prendre des vessies pour des lanternes ! (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)