Je ne reviendrai pas trop longuement sur ce qui a été dit par mon collègue Tourtelier tout à l'heure. Mais le débat est très important. En effet, nous savons très bien que la souplesse aboutit quelquefois à l'inaction. Lorsque nous serons confrontés à des problèmes aussi fondamentaux que ceux que nous sommes en train de traiter, nous devrons nous placer dans une logique offensive, y compris par rapport à la directive.
Je connais vos préoccupations environnementales, madame la secrétaire d'État. Pourquoi laisse-t-on notre texte dériver en permanence ? On agit a minima pour satisfaire tout le monde. Nous avons eu ce débat, hier, lors de la discussion générale : on finira par ne pas faire grand-chose en matière de réparation, de prévention, donc de protection de notre environnement. Cela fait des années que nous le constatons, et cela va encore durer. Et cela me fait très peur.