L'amendement n° 90 offre une chance qu'il faut saisir.
En 1994, Mme Alliot-Marie, alors ministre de la jeunesse et des sports, estimait à 42 milliards de francs l'effort nécessaire, de la part de l'État et des collectivités locales, pour remettre à niveau les infrastructures sportives dans notre pays, chiffre auquel est aussi arrivé M. Jean-François Lamour. Dans le cadre d'une mission d'évaluation et de contrôle de la commission des finances, nous avons tenté de résoudre les problèmes de normes imposées par les fédérations et les ligues, faisant, hélas ! litière des questions de sécurité.
Où est la vérité entre la main tendue du rapporteur général et la main retenue du ministre ? Le Gouvernement va-t-il s'en remettre à la sagesse de l'Assemblée, ce qui laisserait bien augurer du vote ?
(L'amendement n° 90 n'est pas adopté.)