S'agissant des maisons polyvalentes de santé, il ne faut pas se méprendre sur le concept. Si l'on parle de maisons de garde, elles sont financées par le revenu des professionnels de santé, et donc indirectement par le budget de la sécurité sociale. Mais, s'il s'agit de maisons polyvalentes de santé, on ne s'adresse pas seulement à la médecine de première intention : s'y retrouvent toute une série de professionnels qui travaillent dans le champ médico-social, peut-être aussi des acteurs du monde social tels que les travailleurs sociaux. Nous ne sommes donc plus du tout dans le même concept.
Quand Mme la ministre a annoncé son plan, j'étais de ceux qui ont applaudi. Nous-mêmes, lors de la campagne présidentielle, avions proposé 500 maisons de santé, après avoir vu ce qui se passait un peu partout en France.