Quand on constate qu'il y a cinq ans de différence d'espérance de vie entre la région Nord-Pas-de-Calais et la région Île-de-France, et que l'on voit certains marqueurs – Mme Génisson et moi avons souvent eu l'occasion d'en parler –, comme l'obésité dans certaines régions, l'alcoolisme dans d'autres, il apparaît évident qu'il faut cette territorialisation. L'ARS le permettra. Une des deux commissions dédiées sera la commission de santé publique et de prévention. Non seulement les crédits de santé publique et de prévention seront sanctuarisés, mais ils bénéficieront d'un système de fongibilité asymétrique qui permettra de transférer des crédits du curatif vers le préventif, mais jamais l'inverse. Il y aura bien entendu des programmes spécialement dédiés.