Soyez sérieux, monsieur Terrasse. Je rappelle que les maisons de santé pluridisciplinaires ont vocation à générer des économies dans l'exercice libéral de la médecine, et que les médecins concernés peuvent dès lors, eux aussi, accepter de financer une partie des investissements de ces maisons. Je vous trouve bien généreux avec l'argent des cotisants.
Nous avons eu, disais-je, la possibilité de financer tous les projets en stock ; et nous aurons, avec les crédits que je vous propose d'adopter, la possibilité de gérer le flux des projets à venir. Il n'y a donc aucun intérêt, en bonne gestion, à conserver dans ces fonds de l'argent qui ne sera pas utilisé alors que certains d'entre vous ont, à l'envie, stigmatisé la dette sociale tout au long de leurs interventions. Il faut tout de même établir un minimum de cohérence entre ses critiques et ses propositions.
Monsieur Le Guen, vous vous êtes interrogé sur la façon dont nous atteindrions l'objectif, extrêmement ambitieux, du Président de la République : augmenter de 50 % les crédits alloués aux politiques de prévention. C'est sans doute un des challenges les plus…