Nous étions donc en droit d'attendre qu'il y ait, au moins à l'Assemblée nationale, mais peut-être aussi au Sénat, l'instillation d'une part de scrutin proportionnel. Nous proposons le pourcentage de 10 %, ce qui a l'avantage de ne pas altérer le principe majoritaire et de permettre à des sensibilités politiques insuffisamment représentées ou pas représentées du tout d'être présentes à l'Assemblée nationale.
Si cet amendement était repoussé, il serait logique qu'au Sénat, une modification du mode de scrutin permette de renforcer la part de proportionnelle, qui a été, rappelons-le, réduite ces dernières années. Or on nous dit qu'il n'y aura aucune modification du mode de scrutin sénatorial.
Je demande donc au groupe UMP la raison pour laquelle il refuse de voter un engagement de campagne de Nicolas Sarkozy ! (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)