Nous avons ensuite examiné en dix secondes un amendement de neuf pages du Gouvernement. Permettez-moi de rapporter la discussion : « Tout le monde a compris ? – Non ! – Tant pis, nous verrons cela en séance. De toute façon, je n'ai lu cet amendement qu'en diagonale, mais il est intéressant et il faut l'adopter. »
Pour un autre amendement : « Avis favorable, sauf pour le premièrement. – Donc favorable pour le deuxièmement et le troisièmement ? – Non, seulement favorable pour le deuxièmement. – Dans ce cas, il faut sous-amender. – On sous-amendera plus tard. Quant à l'amendement n° 210 , nous l'avons déjà vu et je me demande ce qu'il fait là. De même, nous avons vu l'amendement n° 242 la semaine dernière. »
Monsieur le ministre, cela ne mérite-t-il pas un renvoi en commission ? Sinon, comment allons-nous pouvoir étudier ces amendements en connaissance de cause ?
Je tiens à féliciter le président de la commission des finances et le rapporteur général. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)