Ces amendements complètent celui que nous venons d'adopter sur l'évaluation en précisant que toute politique en matière de nouveaux transports doit respecter l'environnement des riverains.
Comme j'ai eu l'occasion de le souligner, au cours de la dernière séance de nuit, on peut se féliciter du retour de l'État stratège en matière de transports, mais il serait souhaitable qu'émerge l'État protecteur, conformément au préambule de la Constitution et aux directives européennes qui, je le rappelle, précisent que tout citoyen a droit à un environnement de qualité. En effet, sans évaluation préalable, il n'y a pas de politique de transports crédible ; sans protection des riverains lors de la construction de nouvelles infrastructures ou de la rénovation d'anciennes, il n'y a pas de politique de développement durable.