Merci, madame la présidente.
Aussi, calmez-vous, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, et écoutez-moi jusqu'au bout ! (Sourires sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Je vous mets au défi de sortir le code du travail : vous y trouveriez bien les deux termes.
En plus, qui décide que le licenciement est justifié ? Un employeur pourra toujours dire qu'un licenciement est justifié. Il ne va tout de même pas dire le contraire ! Tout cela, c'est une question de bon sens. Mes chers collègues, je crois que, tout à l'heure, vous avez montré que vous commenciez à prendre conscience des tours qu'on veut vous jouer. Alors ne vous laissez pas abuser.
Dans sa version actuelle, le texte va poser beaucoup de problèmes. Si vous voulez multiplier les procédures en contestation de licenciement – multiplication dont on se plaint par ailleurs –, ne touchez pas au texte, ne venez pas vous plaindre, demain, que les prud'hommes sont surchargés et qu'aucun problème ne peut être réglé ailleurs qu'au tribunal.