Je souhaite enfin appeler l'attention des ministres sur deux points. L'ingénierie du sauvetage fait défaut. Je vous encourage, monsieur Devedjian et monsieur Woerth, à regarder de très près les possibilités d'élargissement du recours au chômage technique, formule qui sera dans les mois qui viennent, face aux contractions des carnets de commandes, le seul moyen pour un grand nombre d'entreprises françaises de traverser cette période difficile. Je regrette que vous n'y ayez pas songé plus tôt, mais il n'est peut-être pas trop tard.
D'autre part, un grand nombre d'entreprises vont connaître des difficultés et être soumises à des processus de restructurations. La mise en place de crédits de politique industrielle sera le moyen, pour vos trésoriers-payeurs généraux et vos préfets, de concrétiser sur le terrain les tours de table nécessaires. Votre plan, très concret comme l'expliquait M. Mariton tout à l'heure, n'est pas à la hauteur des événements, et je suis persuadé que, dans quelques semaines, nous aurons à en reparler.
Si l'on avait pris le temps d'une réflexion plus longue, peut-être aurait-on pu améliorer les choses. Cela justifie donc le renvoi de ce texte en commission (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR) – ne vous en déplaise, madame la présidente !