Je vous écoute toujours, monsieur Brottes, avec le plus grand intérêt, car vous êtes un parlementaire expérimenté et un membre avisé de la commission des affaires économiques.
Cependant, je ne vous surprendrai pas en vous disant que vous ne m'avez pas convaincu, d'autant que la caricature masque souvent l'absence de vrais arguments contradictoires. Comme vous le savez mieux que quiconque pour avoir suivi ce texte en commission avec la vigilance qui vous est coutumière, le projet de loi y a fait l'objet d'un examen attentif, et chacun des parlementaires a eu le loisir de présenter ses propositions d'amélioration.
Vous venez vous-même, qui plus est, de reconnaître l'urgence des décisions à prendre, même si vous en contestez la nature. Notre devoir est en effet de légiférer sans attendre. J'ajoute que, malgré les contraintes de calendrier de cette fin d'année, nous avons pris soin d'éclairer nos débats à la lumière des travaux de la commission, avec notre avisée rapporteure, Mme de La Raudière, travaux auxquels, je le répète, les parlementaires de la majorité et de l'opposition ont activement participé. Mes chers collègues, il n'y a pas lieu de renvoyer ce texte en commission.