Je remercie Mme la ministre de proposer de confier cette mission à l'IGAS. Elle permettra d'y voir clair.
Aujourd'hui, il n'y a pas consensus dans la profession. Dire qu'il n'y a pas de formation est une contre-vérité, car elle a donné satisfaction aux professionnels de l'odontologie pendant de nombreuses années.
Cela étant, il faut réfléchir à l'avenir du métier, aux évolutions qui lui sont imposées et à l'évolution des transferts de compétences que l'on peut envisager dans ce cadre. Il faudra, à l'évidence, revoir la question de la formation. Car, au bout du parcours, ce ne seront peut-être plus les mêmes assistants dentaires que ceux que nous avions et qui avaient une fonction polyvalente ; nous aurons peut-être affaire à des hygiénistes, qui pourront prendre en charge quelques actes, réalisés aujourd'hui exclusivement par le chirurgien-dentiste.
Tout cela mérite d'être débattu sereinement. Le cadre d'une mission IGAS permettra de trouver l'équilibre et de rassembler l'ensemble des acteurs autour de ce sujet, en veillant à la qualité des soins proposés et en envisageant peut-être les difficultés à venir en termes de présence odontologique sur les territoires.