Je suis d'accord sur le principe. Ce qui pose question, ce sont les modalités.
Actuellement, les assistantes et assistants dentaires ont des niveaux de formation très différents et ils remplissent des missions très diverses. À côté de la reconnaissance, il faut également mener un travail d'équivalence. Certains assistants dentaires se sont en effet formés sur le tas – ne voyez rien de péjoratif dans mes propos – et il faudra mettre en place une validation des acquis de l'expérience.
Se pose également la question des fonds de la formation professionnelle, qui sont actuellement gérés par des organismes de chirurgiens-dentistes. Il faudra mener une importante négociation en ce domaine.
Ma proposition de missionner l'inspection générale des affaires sociales, dans le prolongement de ce qu'a dit Richard Mallié, nous permettra d'avoir une base solide pour réfléchir aux modalités.