Nous nous situons dans la même logique que tout à l'heure. Déjà mon argumentation et mes propositions ne vous avaient pas enthousiasmés.
Ces propositions sont issues du rapport de Martin Béthenot commandé par le Gouvernement, plus particulièrement par le ministère de la culture. Nous avons considéré qu'il fallait aider la production d'art contemporain. Ce qui compte, c'est moins la promotion, l'exposition au public – ce ne doit cependant pas être un simple usage privatif – que le fait que des commandes continuent à être passées à des artistes, notamment français.
Le régime actuel du mécénat nous paraissait présenter plusieurs handicaps. Nous l'avons élargi, afin que les entreprises puissent acheter des oeuvres d'art et les exposer, si ce n'est totalement au public, tout au moins aux salariés à l'intérieur de l'entreprise, qui reste tout de même un lieu plutôt public. Les oeuvres d'art achetées dans ces conditions doivent entraîner une réduction des impôts dus par l'entreprise.
Cette mesure est assez simple. Elle vise à aider à la production d'art contemporain pour des artistes vivants, en élargissant les conditions du mécénat actuel.