Je veux féliciter mes collègues, notamment M. Letchimy, M. Lurel et Mme Marc, qui ont contribué à l'élaboration de cet excellent amendement, ainsi que le Gouvernement et la commission des finances, qui l'ont accepté. C'est un bon début.
Dans la discussion générale, j'ai réclamé un véritable plan Marshall en faveur de la jeunesse d'outre-mer, tant elle souffre de tous les maux possibles, qu'il s'agisse du chômage, du logement ou de la santé. Lors du mouvement social, les jeunes qui étaient sur les barricades n'étaient pas tous désoeuvrés, sans formation et livrés à eux-mêmes. Étaient également présents des jeunes diplômés, titulaires d'un bac + 3 ou d'un bac + 4, parce que la société ne leur offre pas de perspectives d'emploi chez eux et les condamne à la migration, à l'exil vers la métropole, loin de leurs territoires d'origine. Je renouvelle donc mon cri d'alarme : il faut sauver la jeunesse d'outre-mer !
Encore une fois, ce n'est qu'un début, car les fonds concernés sont limités au regard de l'étendue du problème. Il nous faut donc continuer à explorer toutes les voies susceptibles d'alimenter ce fonds et imaginer d'autres dispositifs, peut-être dans le cadre des états généraux.