Nous réitérons notre souhait très vif d'intégrer le petit commerce dans le secteur prioritaire pour lui assurer une certaine stabilité. Ainsi que Huguette Bello l'a rappelé : à La Réunion, il se crée chaque année 2 000 petits commerces, mais on enregistre aussi 1 600 radiations. Après la crise de l'investissement, celle de la consommation fragilise le petit commerce. Selon un sondage mené au quatrième trimestre 2008, 20 % à 25 % des Réunionnais envisagent de réduire leurs dépenses et le petit commerce risque d'être le premier à en pâtir.
Monsieur le secrétaire d'État, sachez que nous sommes aussi déterminés à défendre ce secteur que nous l'avons été pour obtenir la fixation d'un seuil concernant la grande distribution. Vos réponses sur le FISAC et le fond spécifique ne sont pas de nature à nous rassurer. C'est pourquoi nous voulons que le petit commerce soit intégré dans les secteurs prioritaires.