C'est un sujet important : il s'agit de la lutte contre la vie chère.
Prenons un billet d'avion entre Saint-Denis de La Réunion et Paris vendu, en haute saison, 1 179 euros : ce prix comprend 61,81 euros de taxes. Celles-ci se composent de la taxe perçue par Aéroports de Paris – aéroport d'arrivée – qui est de 3,06 euros, de la taxe de l'aviation civile – pour la sécurité – qui est de 10,42 euros, de la taxe de la région Réunion qui est de 17,52 euros, et enfin de la taxe de la chambre de commerce qui fait fonctionner l'aéroport, qui est de 30 euros.
En s'arrêtant à un amendement qui ne vise la compensation que d'une partie de la taxe – celle de la chambre de commerce – nous ne répondrions que partiellement à la question. Si l'on compense la perte de la chambre de commerce, il faudra faire de même pour la région, et examiner les problèmes posés par la taxe d'Aéroports de Paris et par la taxe de sécurité civile. Le problème est plus vaste, il faut donc peut-être l'aborder d'une autre manière.
La diminution de la pression sur les billets d'avion est un sujet majeur, et nous voulons un résultat sur ce point. Je propose à M. Lebreton de retirer son amendement, car il faut viser la totalité du problème : ce sera plus cohérent, donc plus efficace. Le Gouvernement a commencé la remise à plat des crédits de continuité territoriale. L'un de mes collaborateurs peut vous recevoir très vite, monsieur Lebreton, pour vous remettre le rapport concerné.