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Intervention de Olivier Carré

Réunion du 13 novembre 2008 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2009 — Article 82, amendement 342

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Carré :

J'ai été sensible au rappel de l'engagement de l'État à s'assurer que les 12 milliards votés au cours de la précédente mandature seront honorés. Certes, ce n'est peut-être pas l'État qui interviendra directement de manière sonnante et trébuchante. Nous aurons un débat dans le cadre de la loi de mobilisation pour le logement. Il faudra alors faire le pont entre les différentes conventions, passées et à venir.

Nous avons eu un débat en commission élargie, au cours duquel j'ai fait dépendre mon avis de ce que dirait le ministre du budget. Je suis donc moins inquiet maintenant, ce qui ne m'empêche pas de rester vigilant sur les points que vous avez indiqués.

L'important est que tous ces budgets puissent être financés, non seulement par des subventions mais par l'ensemble de la chaîne, de la construction aux banques. Il s'agit d'un effort commun, toujours centré sur la même politique, et, de ce point de vue, on ne peut pas dire que le budget est en retrait.

Je n'oublie pas non plus que l'État se remobilise et que le budget de l'ACSÉ et ceux consacrés aux chapitres les plus sensibles de la vie quotidienne des quartiers augmentent de manière largement plus importante que les autres crédits de l'État.

Tous ces éléments relativisent la prophétie un peu facile qui consiste à dire qu'un jour le feu se déclenchera de nouveau quelque part dans nos villes. Cela peut en effet se produire, mais n'établissons pas à l'avance des causes pour en déduire des effets.

Je ne suis pas sûr que c'est en alimentant massivement en crédits les politiques de la ville qu'on a, par le passé, évité les problèmes. Ce qui est en oeuvre aujourd'hui, c'est le plan Espoir Banlieues, qui vise à ramener la République dans les quartiers. Il s'inscrit dans une continuité à laquelle il faut laisser du temps.

Pour ce qui concerne les ZFU, je fais confiance aux entreprises qui sauront à nouveau s'adapter ; je suis convaincu aussi que de nouveaux secteurs seront intéressés par les dispositifs mis en place. En conséquence et dans la mesure où l'effet de rétroactivité est quasiment nul, je retire mon amendement n° 342 , ainsi que les trois suivants.

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