Certes, rapportés aux 32 milliards de collecte, 169 millions d'euros ne représentent pas grand-chose. Mais c'est oublier le petit hold-up qui consiste à faire supporter le coût de la fusion – 400 millions – par la seule UNEDIC, puisque, s'agissant de l'ANPE, vous en êtes revenus aux crédits de 2007.
Pourquoi, par ailleurs, n'expliquez-vous pas le fonctionnement du contrat de transition professionnelle ? Parce que, dans le cadre des négociations, vous voulez faire pression sur l'UNEDIC pour qu'elle le finance !
Mieux encore : votre véritable objectif est de diminuer les cotisations sociales au profit des retraites. On peut en discuter, mais l'addition de ces mesures finira par fragiliser l'UNEDIC, qui se remet actuellement des difficultés qu'elle a connues au début des années 2000. En ce sens, les 169 millions que vous lui faites supporter aujourd'hui sont symboliques. Cent millions par-ci, deux cents par-là : on en vient à se demander si votre volonté n'est pas de déstabiliser l'UNEDIC.
(L'amendement n° 379 n'est pas adopté.)