Je soutiens cet amendement car, dans ma circonscription, l'expérience a montré que, quand on veut, on peut aller vite.
Quand Renault a annoncé 1 000 suppressions d'emplois à Sandouville, le Président de la République s'est immédiatement déplacé avec les ministres Wauquiez et Chatel ; le dispositif de contrat de transition a été immédiatement mis en place ; les discussions entre les syndicats et Laurent Wauquiez ont commencé immédiatement.
Cet amendement a le mérite d'aborder la situation des sous-traitants. À Sandouville, le cas des équipementiers et des sous-traitants qui vont subir des centaines de suppressions d'emplois n'a pas été traité. Toutes les discussions se sont tenues avec les organisations syndicales de Renault, et aucune disposition n'a été prise en leur faveur.
À l'avenir, il faudra prendre en considération l'entreprise en difficulté mais aussi toutes celles qui en subissent les conséquences, et ce dans le cadre de ces contrats de transition.