Cet amendement, préparé par notre collègue Régis Juanico, dont nous connaissons l'engagement en faveur de l'amélioration des conditions de travail, vise à doubler les crédits de l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail, l'ANACT. Ces moyens permettront à celle-ci de lancer une grande campagne d'information sur la pénibilité au travail et de renforcer les réseaux d'intervenants locaux et d'experts auprès des entreprises pour lutter contre la pénibilité.
Cet amendement supprime en contrepartie des crédits destinés à l'établissement public d'insertion de la défense et aux centres qui en relèvent dans le cadre du dispositif « Défense deuxième chance », qui bénéficie de près de cent millions d'euros de subventions publiques pour le suivi de 1 500 jeunes ! Ce ratio montre qu'il y a un léger problème et qu'il serait nécessaire d'évaluer le dispositif.
J'avais également présenté un amendement – malheureusement tombé du fait de l'article 40 – qui prévoyait de distraire une partie des sommes versées à l'EPIDe pour financer le dispositif « École de la deuxième chance », que le Président de la République cite souvent en exemple mais pour lequel le Gouvernement fait peu, puisque ses crédits sont de 1,5 million d'euros seulement alors qu'il accueille 5 000 jeunes.