Je veux un peu solennellement alerter la représentation nationale que, de façon pateline, on est en train de préparer pour le 1er janvier un démantèlement du service public de la formation professionnelle. C'est ce que l'on nous explique gentiment et calmement en s'appuyant sur un avis du Conseil de la concurrence.
Cela concerne tout de même 12 000 personnes qui travaillent à l'AFPA. Plein de gens ne savent pas exactement comment cela va fonctionner au 1er janvier. C'est un démantèlement tranquille. La certification, qui était reconnue à l'AFPA, sera soumise à la concurrence. La question du patrimoine, vous l'avez dit, monsieur le ministre, n'est pas peu de chose. Personne ne sait qui l'aura et, surtout, qui va s'en occuper. C'est donc le condamner à une sorte de dégradation.
On traite la question tranquillement comme si c'était un petit sujet. Or cela concerne le service public de la formation professionnelle et 12 000 salariés qui y travaillent.