Je veux bien admettre la bonne volonté de Mme la ministre de l'intérieur. Pour autant, je ne perds pas de vue que la réforme avait été engagée dans des conditions déplorables, ce qui avait conduit un grand nombre de maires, toutes tendances politiques confondues, à réagir immédiatement – je rappelle qu'une réunion s'est tenue à la Maison de la chimie pour protester contre cette mesure gouvernementale. Donc, que Mme Alliot-Marie comprenne les choses assez rapidement, c'est très bien. Pour autant, j'observe que c'est quand même l'action des maires qui a fait bouger le projet du Gouvernement.