Madame la présidente, je souhaite revenir sur l'amendement n° 55 . Le terme « définitivement » me gêne beaucoup. Le bon stockage du carbone dans les forêts – et je parle sous le contrôle d'Yves Cochet –, c'est lorsque les arbres poussent. Quand sont trop vieux, ils n'ont plus d'utilité en ce qui concerne le stockage et il faut donc en faire autre chose. Dans une forêt, rien n'est définitif. Elle remplit sa mission de stockage du gaz carbonique dès lors qu'elle est convenablement gérée. Puis, le bois peut être transformé en bois de construction, en papier ou en énergie.
Je ne voudrais pas qu'au détour d'un amendement rempli de bonnes intentions on s'interdise de reconnaître, parce que la dimension définitive n'est pas intégrée, le stockage du gaz carbonique dans les forêts comme vertueux. Aussi le terme « définitivement » ne me semble-t-il pas approprié. Vous risquez d'aller à l'encontre de l'objectif que vous vous êtes assigné.