Depuis quelques années, nous assistons à une multiplication du nombre de braseros à gaz ou de radiateurs électriques sur les terrasses des cafés, des restaurants et des bistrots occupant des parcelles du domaine public. Ce phénomène relativement récent s'est amplifié du fait de l'entrée en vigueur de la loi interdisant de fumer à l'intérieur des établissements. Loin de moi, l'idée de contester le bien-fondé et la légitimité de cette loi. Pour autant, ce n'est pas une raison pour laisser se multiplier ces pratiques dont l'effet est désastreux en matière d'économies d'énergie et en totale contradiction avec l'esprit du Grenelle de l'environnement. Cela est tout simplement scandaleux !
Le rendement énergétique est évidemment très mauvais, puisqu'il faut ouvrir les lieux pour que l'on puisse y fumer, ce qui revient à chauffer la rue ! Je me suis livré avec des amis à quelques calculs statistiques : un gros réchaud à gaz brûle un kilogramme de propane par heure, rejette environ trois kilogrammes de CO2 dans le même intervalle, tandis qu'un parasol radiateur tournant à plein régime peut vider jusqu'à une bonbonne de gaz par jour.